DMVE : 1er regroupement, lundi 20 janvier, dans le vif du sujet…

Certains courageux sont partis marcher avant le lever du jour. Ciel étoilé, routes et chemins plus ou moins enneigés, voire verglacés, froid sec… des ingrédients idoines pour bien débuter une journée. 

Dès 07h00, Les évaluations individuelles pour le module informatique et les entretiens de bilan et perspectives professionnelles s’enchaînent. Ces rendez-vous prévus tout au long de la semaine en début de matinée et d’après-midi sont là pour donner des clefs, aider, corriger, motiver, booster et mettre en valeur les stagiaires. Inciter à l’optimisme malgré les difficultés passagères est un élément indispensable et réconfortant.

Petit déjeuner et présentation du jour par Didier Christophe avec toujours des mots forts : « cassez vos habitudes, ne restez pas enfermés dans vos rites... vous n’imaginez pas ce que vous êtes capable de faire... ». lace ensuite à une vidéo de 9 minutes de Philippe Gabilliet professeur de leadership à l’ESCP (Ecole Supérieure de Commerce Paris). Il sera question de recyclage positif, d’anticipation, de disponibilité intérieure, de connexion. Il évoque l’apprentissage de la réussite avec le travail et le talent, sans omettre un facteur que l’on ne soupçonne pas forcément : la chance. « Avoir de la chance, cela s’apprend et peut se développer... La notion de chance, c’est la capacité de certains à créer des opportunités »

Précisant qu’une opportunité « Cela peut prendre des formes différentes comme une rencontre, une information, une décision, une demande. Il faut être prêt à accueillir ces éléments. Mais aussi être en capacité de les développer avec vigilance, curiosité, anticipation » Au final : La chance, cela se travaille... ».

Pour conclure, Didier Christophe faisant écho aux propos de Philippe Gabilliet, s’interroge lors d’une recherche d’emploi sur la part du hasard et de la chance, en précisant : « Est-ce qu’il faut dire, j’ai de la chance ou j’aide la chance ? A vous de jouer... »

MEDIA TRAINING 

Après cette mise en route, direction les différents modules par demi-groupe avec le Media Training mené par Karl Olive (photo ci-dessous) et l’analyse Vidéo avec Nourredine Bouachera

Avec Karl Olive on est de suite dans le vif du sujet «  Je me considère comme l’un des vôtres. Je ne suis pas là pour vous faire une leçon mais plus pour vous donner des ficelles dans vos métiers…   Je suis là pour aider, pour servir pas pour faire plaisir. Le seul objectif est votre progression. C’est valable avec vous comme avec des cadres en entreprises, des hommes politiques... »

Il est question du triangle d’or du Media Training : le message, les parasites, le stress. Maîtriser ces éléments multiples (matériel, émotions, contexte, environnement, posture, espace...) pour s’affranchir du stress et clarifier, réussir son message. L’anticipation est un élément essentiel pour éliminer les barrières que peut se mettre l’intervenant.

Des phrases chocs, un discours cash. « Je ne me force pas. Je parle comme les gens. Je suis pareil avec tout le monde que cela plaise ou non... ». Karl Olive a commencé à dégrossir ses attentes avant d’aller plus loin dans une prochaine séance sur les clefs, l’articulation d’un discours, d’un message à faire passer que ce soit dans une communication traditionnelle ou de crise.

Les stagiaires terminent cette première séance par une mise en situation de quelques minutes qui sera ensuite débriefée par l’ensemble du groupe.

Dans l’après-midi, deuxième intervention Média Training avec Karl Olive qui parle de mouvement dans cette période de recherche d’emploi. Il faut de l’énergie, de l’optimisme, oser. « Vous n’avez pas le choix : il faut défoncer les portes... Il faut repousser ses limites, créer son réseau, identifier les connecteurs, ceux qui mettent en relation ». Karl a cette énergie communicative pour booster les plus faibles, conforter les autres. Il fonce, martèle ses attentes, image ses dires avec humour, langage fleurie mais sans la moindre méchanceté, reste dans le concret en prenant des exemples vécus, parlants.

Une fin d’intervention basée sur l’importance du CV. Mais très vite, il ajoute : « cela compte, mais ce n’est pas suffisant... ». Et là encore à base d’exemples, il étaye ses propos et revient une fois encore sur cette notion d’oser en toutes circonstances. « Quels risques y a-t-il à prendre des initiatives, à oser ? Aucun... ».

ANALYSE VIDEO 

Noureddine Bouachera (photo ci-dessous) avec une connaissance et un enthousiasme toujours aussi performant aborde le domaine de l’analyse vidéo.

Comment l’utiliser pour optimiser la performance collective et individuelle  ?

Il évoque les différents outils et bases de données payantes ou gratuites plus ou moins sophistiquées, que peut utiliser le monde professionnel comme le monde amateur, Il précise que cela est désormais un travail de spécialiste à plein temps dans les clubs professionnels qui doivent répondre aux désirs de l’entraîneur qui veut aller à l’essentiel. Il insiste sur l’utilisation des outils de séquençages comme Sportcode, Longomatch… pour aboutir à une présentation Power Point à l’attention des joueurs.

Noureddine, après cette présentation, annonce la prochaine étape du module qui sera la mise en pratique d’un montage vidéo qui sera présenté à l’ensemble du groupe.

Pour clôturer cette première intervention Nourredine précise que « Ce monde de l’analyse vidéo est en pleine évolution et offre de très nombreuses possibilités que peu utilise pleinement, tellement elles sont nombreuses…. Cependant je pense qu’il est quasiment nécessaire qu’un entraîneur connaisse toutes les possibilités sans entrer dans le détail pour formuler ses demandes, ses besoins ».

Il indique également que la plateforme Whyscout sera mise à disposition de chaque stagiaire, pendant toute la durée du programme Dix Mois Vers l’Emploi.

Une journée rythmée qui s’achève avec le pot de l’amitié avant un dîner bien mérité.